Le sommaire de l’émission
- Émission entière
- A qui appartiennent lʹeau, lʹair, le savoir? (4/5)La qualification de choses communes est ancienne: elle remonte au droit romain, précisément aux res communes omnium, et saisissait par exemple lʹair ou lʹeau courante. En 1988, la première résolution adoptée par les Nations unies sur lʹévolution du climat fût qualifiée de préoccupation commune de lʹhumanité, un concept alors inédit en droit international. Que raconte lʹhistoire du droit? Et quelles sont aujourdʹhui les différentes approches juridiques de la notion de bien commun? Faut-il opposer une société de la propriété à une société de lʹaccès? Et quelles raisons pourrait-on avoir de préférer se ménager un accès aux utilités de biens détenus par autrui plutôt que dʹen devenir propriétaire?
Décryptage en direct en compagnie de Judith Rochfeld, professeure de droit privé à lʹUniversité de Paris 1-Panthéon Sorbonne.
A lire : "Dictionnaire des biens communs" coordonné par Marie Cornu, Fabienne Orsi et Judith Rochfeld, éditions PUF
Par Nicole Duparc, et la collaboration avec Nicole Corpataux - Une introduction aux Chandos Anthems de HaendelEn 1717/18, pendant 18 mois, Haendel résida à Cannons, dans la vaste demeure du futur duc de Chandos. Il y composa son masque pastoral, Acis and Galatea, que Mozart réorchestra et que de nombreuses troupes dʹopéra montent encore régulièrement, de par le vaste monde. Ce quʹon sait moins, cʹest que Haendel, à Cannons, composa également onze anthems somptueux, destinés aux offices liturgiques, et dont lʹinventivité, la virtuosité et lʹélégance font oublier la petitesse de lʹensemble que le compositeur dut mettre en oeuvre (2 violons, un violoncelle, un hautbois, un basson, un orgue et, par intermittence, un luth). Julián Villarraga, qui monte cette année lʹintégrale de ces Chandos Anthems avec ses musiciens de lʹensemble Genève Baroque, nous présente ces bijoux trop peu souvent chantés.
Par Marie Favre - Faïza Guène: "Millenium blues"Faïza Guène est une fille de son temps. A peine majeure, elle avait défié les lois du déterminisme social en publiant son premier roman "Kiffe, Kiffe demain". Celle qui s'est imposée d'emblée comme l'une des voix de sa génération, y racontait son univers mental, celui d'une cité parisienne, à Pantin, où elle grandit. Un choc littéraire qui rencontrera un succès inespéré: vendu à 400'000 exemplaires, son premier livre est alors traduit dans 26 langues.
Faïza Guène a grandi mais est resté un écrivain. A 32 ans, elle publie son 5e roman, "Millénium Blues", une épopée qui mène deux amies, Zouzou et Carmen, à travers les étapes, les espoirs et les désillusions du nouveau millénaire. Pourquoi "Millénium"? Car c'était le premier forfait téléphonique permettant aux jeunes de parler sans frais supplémentaires. Il leur était désormais possible de tout se dire.
Par Linn Levy
Lectures: Barbara Tobola
A lire: Faïza Guène: "Millenium blues", Editions Fayard