En Suisse, près de 50% des mariages finissent en divorce. Le nid familial avait un goût d’éternité, mais que l’on soit locataire ou propriétaire, il peut rapidement tourner à l’aigre. Quitter son logement, en trouver un autre qui accueillera les enfants de la garde partagée, quel casse-tête sur un marché immobilier déjà très tendu ! Vendre sa maison de famille ou sa propriété peut se transformer en cauchemar pour votre couple en instance de divorce.
En Suisse près de 50% des mariages se finissent en divorce. Ce pourcentage peut même aller jusqu’à 60% dans certaines villes comme Genève. Ce qui a forcément un impact sur un marché immobilier déjà très tendu. Le plus souvent c’est le mari qui doit quitter le domicile conjugal. En général, il a beaucoup de difficultés à trouver un petit appartement pas trop cher mais suffisamment grand pour recevoir ses enfants le week-end.
En cas de divorce, ce sont surtout les couples copropriétaires qui se retrouvent dans des situations complexes. Après le problème de la garde des enfants, c’est dans l’immobilier que se cristallise le conflit entre les époux. Souvent les deux aspects sont intimement liés puisque celui ou celle qui aura la gardes des enfants aura la maison.
Environ 30% des suisses sont propriétaires. Parfois il faut vendre parce qu’aucun des deux n’a les moyens de payer les hypothèques. Ce qui est plutôt rare. Quand un couple en arrive à cette extrémité, la situation peut devenir dramatique. Chômage, dépression, dettes, conflits interminables... De plus si la maison est mal entretenue elle perd de sa valeur. Tout peut finir par une vente aux enchères, par une expulsion et des dettes à vie.
Dans tous les cas, le divorce est toujours un appauvrissement pour la famille que ce soit pour les locataires ou les propriétaires.
Rediffusion le vendredi 15 novembre 2013 à 0h55 et le lundi 18 novembre 2013 à 15h55 sur RTS Deux.
Générique
Un reportage de Andrea Sautereau et Dominique Willemin
Image : Hughes Firmann Son : Beat Lambert Montage : Jean-Michel Laubli
Idée de lecture
"Au nom de l'enfant..."
De A. Reiser
Éd Favre