Les GPS ne se contentent plus d’indiquer la bonne direction. De nos jours, ils signalent les zones de dangers, les limitations de vitesse, les ralentissements et les bouchons, proposent des itinéraires alternatifs. Les écrans se sont élargis, les commandes vocales sont devenues familières. Comment s’y retrouver dans la multitude d’offres proposées sur le marché? Efficacité, fiabilité, confort d’utilisation…..A Bon Entendeur a évalué, en voiture et à moto, les avantages et les inconvénients de la plupart des GPS et des applications qui leur sont associées.
SuissePhone : un démarchage qui pose problème!
A nouveau, des plaintes arrivent régulièrement à A Bon Entendeur, auprès d’associations de défense des consommateurs ou encore au Secrétariat d’Etat à l’Economie ( SECO) : SuissePhone, opérateur téléphonique basé à Winterthur, démarche activement par téléphone. Objectif : décrocher un « oui », au téléphone, qui aura valeur de contrat. La procédure est légale, mais le manière de procéder de SuissePhone est critiquable. De nombreuses personnes très âgées répondent « oui », sans vraiment comprendre l’enjeu de ce démarchage.
Conseils importants : faites inscrire un astérisque dans l’annuaire, à côté de votre numéro de téléphone, un * qui signale que vous ne souhaitez pas recevoir d’appels publicitaires. Ce n’est pas un bouclier parfait, SuissePhone avait pris l’engagement de le respecter, engagement peu tenu. Tout démarcheur qui ne respecte pas l’astérisque viole la loi fédérale contre la concurrence déloyale et se rend coupable d’une infraction pénale qui peut faire l’objet d’une plainte.
Le délai de révocation a été étendu au démarchage téléphonique depuis ce 1 janvier 2016. Un délai de 14 jours. Le consommateur démarché doit en être informé par écrit. Ces 14 jours démarrent à partir du moment où le consommateur est informé de ce droit.
En cas de litige, la personne qui s’est liée contractuellement par téléphone peut contester la validité de ce contrat pour vice de consentement, en envoyant un courrier recommandé à SuissePhone (voir les lettres-modèles de la FRC). Elle peut exiger également de recevoir l’enregistrement complet de la conversation téléphonique. Si cet enregistrement n’est pas transmis dans les 10 jours ouvrables, SuissePhone a l’obligation légale de rétablir l’état de présélection précédent, dans les 5 jours ouvrables.
Si le litige de se règle toujours pas, le dossier peut être transmis à l’Ombudscom des télécommunications (https://www.ombudscom.ch/fr/). Voire en informer le SECO.
L'évolution des GPS
Outil développé par l'armée américaine dans les années 70, le GPS a progressivement été rendu accessible aux civils. En 2000, une décision du président Clinton va favoriser le développement des GPS civils. Il autorise un réglage offrant une précision de quelques mètres. Mais attention, dans certains cas, croire aveuglément en son GPS peut s'avérer risqué… Quelques exemples avec des utilisateurs réguliers.
Les GPS: le test
Pour comparer qualité, fiabilité et confort d’utilisation, nous avons testé les systèmes GPS les plus répandus sur le marché. Un boitier Tom Tom, un boitier Garmin et plusieurs applications installées sur smartphone et tablettes. Nos collègues de la revue Test-Achats avec l'ICRT, qui réalisent des tests en continu sur l'année, nous ont également donné accès à leurs derniers résultats.
Les GPS: les résultats du test
Pour notre première évaluation, nous sommes accompagnés de Roy Metz qui teste en continu des GPS pour Test-Achats, une des grandes revues européennes de protection des consommateurs. Premier constat, le marché du GPS se caractérise par un manque d'innovation. Si les premiers appareils étaient livrés avec des systèmes permettant de lire certains médias, une télécommande bluetooth ou encore un gyroscope avec antenne, les appareils actuels n'offrent, eux, qu'un système de navigation.
Certains GPS ne sont pas ergonomiques, selon notre spécialiste. A l'image des systèmes internes qui équipent certains véhicules. En plus de leur complexité, ces GPS sont souvent obsolètes déjà lors de l'achat de la voiture. Ils sont en effet conçus au moment du lancement de la gamme et ne connaissent que très rarement des remaniements. Enfin, selon Roy Metz, ces appareils sont généralement vendus trop chers pour ce qu'ils proposent, environ 2000 € pour les modèles équipant les véhicules Audi, Mercedes ou encore BMW.
Les applications gratuites sur smartphone peuvent satisfaire un utilisateur occasionnel. Il faudra en revanche être attentif à son forfait. Un trajet de 120 km représente un échange de données compris entre 9 et 10 Mb. Enfin, si la connexion est coupée ou si vous recevez un appel, le guidage sera interrompu.
Pour éviter certains désagréments, mieux vaut partir avec des cartes téléchargées dans la mémoire de votre GPS. Mais attention, selon les systèmes, mieux vaut mettre ces cartes régulièrement à jour. Les tracés et la signalisation peuvent évoluer. Des travaux peuvent couper certaines routes.
Il faudra encore choisir votre GPS en fonction de votre véhicule. En moto, il faudra penser à choisir un matériel robuste et étanche, équipé d'un clavier fonctionnant non pas à la pression d'un doigt, mais celle d'un gant. Il faudra aussi choisir un GPS ayant une longue autonomie, certaines motos ne proposant pas de branchement adéquat pour ce type d'outils. Enfin, la conduite à moto diffère de celle en voiture. Les fabricants de GPS en sont conscients. Ils proposent des GPS programmables, qui permettent aux passionnés de deux roues de choisir un tracé sinueux ou simplement "charmant". Enfin, l'écran doit permettre une bonne visibilité aussi bien dans le brouillard que dans un espace exposé à une forte lumière.
Pour notre seconde série de résultats, nous nous basons sur les tests de Test-Achats, et vous présentons les appareils et les logiciels qui s'en sortent le mieux.
Les appareils GPS monoblocs
TOMTOM GO 6100 Note: 74/100 points Prix: 369.95 CHF (Mediamarkt) TOMTOM GO 610 Note: 73/100 points Prix: 274.95 (Mediamarkt)
TOMTOM GO 61
Note: 73/100 Prix: 229CHF (Interdiscount) TOMTOM GO 5100
Au-delà des tests, il faut se souvenir qu'il peut y avoir aussi une question de goût au niveau de l'affichage, de l'organisation des fonctions ou de la philosophie de fonctionnement de chaque marque. On peut avoir des préférences personnelles à ce niveau. Mieux vaut donc bien se faire conseiller avant un achat.
Pour terminer, quelques remarques et conseils. Tout d'abord, les points d’intérêt que l’on trouve en faisant une recherche sur nos GPS ne sont pas toujours innocents. Certains hôtels ou restaurants paient pour figurer dans les listes de TomTom, par exemple. D’ailleurs, ce type d’information se trouve facilement en effectuant une recherche sur internet avec son smartphone. Et c’est souvent plus efficace.
Les cartes avec des mises à jour garanties "à vie" sont un argument marketing. Ces appareils ne sont pas éternels. D'autant moins que les cartes étant toujours plus précises, elles requièrent toujours plus d'espace de mémoire. Les GPS finissent donc toujours par être obsolètes, généralement après 4 ou 5 ans, lorsque ses capacités de mémoire seront saturées.
Mais au fait, qui fournit les cartes de nos appareils? Tout d'abord on retrouve TomTom. L’entreprise néerlandaise avait acquis "Téléatlas", grand fabricant de carte, au début des années 2000. L’autre grand fournisseur est "Here", une entreprise fondée par Nokia. L'entreprise a été rachetée en 2015 par Daimler, BMW et AUDI pour 2.8 milliards d’Euros. Un rachat lié au développement prévu, par ces constructeurs automobiles, de la voiture autonome.
Un avenir sans pilote pour le GPS
Les GPS permettent un échange continu d'informations. En croisant leurs données, les fournisseurs de carte peuvent informer les usagers en temps réel sur l'état du trafic. Un outil efficace pour contourner un bouchon ou un ralentissement. Mais les fournisseurs vont plus loin. Les données enregistrées par les véhicules de cartographie doivent aussi permettre à des voitures sans chauffeur de circuler. Un projet que de grandes entreprises et constructeurs automobiles tentent de réaliser depuis déjà quelques années…
SuissePhone : un démarchage qui pose problème!
A nouveau, des plaintes arrivent régulièrement à A Bon Entendeur, auprès d’associations de défense des consommateurs ou encore au Secrétariat d’Etat à l’Economie ( SECO) : SuissePhone, opérateur téléphonique basé à Winterthur, démarche activement par téléphone. Objectif : décrocher un « oui », au téléphone, qui aura valeur de contrat. La procédure est légale, mais le manière de procéder de SuissePhone est critiquable. De nombreuses personnes très âgées répondent « oui », sans vraiment comprendre l’enjeu de ce démarchage.
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