Déjà au XVe siècle on avait remarqué que les vents décrivaient de grandes boucles tournant vers la droite. En 1487, Bartolomeu Dias, un navigateur portugais qui longeait les côtes de l'Afrique, remarqua qu'au delà de l'équateur, les vents tournaient vers la gauche.
C’est l’ingénieur français Gaspard Coriolis qui, en 1835, donna une explication à ce phénomène. C’est comme si un corps en mouvement subissait une force qui le détournait vers la droite dans l'hémisphère nord, vers la gauche dans l'hémisphère sud.

En faits, cette force, dite de Coriolis, n'existe pas réellement mais c'est une impression que nous ressentons car notre point d’observation se déplace en permanence. C'est donc la rotation de la Terre qui complique les choses.

Imaginons une zone de basse pression. Les vents vont se précipiter vers cette zone mais il leur faut un certain temps pour effectuer leur déplacement. Pendant ce temps la zone de basse pression s'est déplacée, entraînée par la rotation de la Terre. Les vents doivent donc en permanence adapter leur direction vers cette zone de basse pression qui se déplace. C’est ce qui leur communique cet effet de lente rotation vers la droite dans l'hémisphère nord, vers la gauche dans l'hémisphère sud. Ainsi, les vents de l'hémisphère nord sont déviés vers la droite lorsqu'ils se dirigent vers l'équateur où ils rejoignent les vents de l'hémisphère sud qui se dirigeaient vers la gauche. Ensemble ils forment un vent qui se dirige vers l'ouest le long de l’équateur: ce sont les alizés.
Ce phénomène est universel et l'effet de Coriolis est présent aussi bien pour les courants marins et, à l'échelle intersidérale, pour le mouvement tournant des galaxies!

Autre réponses sur la force de Coriolis