Les nuages sont constitués essentiellement de myriades très petites gouttelettes d'eau.  Une goutte d'eau grossièrement sphérique acquière une vitesse de chute qui dépend de son poids et de l'attraction terrestre. Mais cette chute est freinée par le frottement de l'air.

Le frottement de l'air est proportionnel à la surface de la goutte alors que son poids est proportionnel à son volume.

La surface dépend du carré du rayon alors que le volume dépend du cube de ce même rayon.

En diminuant de taille, le poids de la goutte diminue beaucoup plus vite que sa surface et la résistance de l'air augmente beaucoup plus vite que l'attraction que subit cette goutte vers le bas. Donc plus la goutte est petite, plus elle "tombe" lentement.

Une grosse goutte de 5 mm de diamètre tombe à la vitesse approximative de 9 mètres par seconde, une goutte d'un demi millimètre de diamètre tombe à une vitesse inférieure à 2 mètres par seconde. Une très petite goutte de un centième de mm de diamètre ne tombe qu'à la vitesse de 3 mm par seconde. Elle est donc pratiquement en "suspension" dans l'air et elle est emportée au gré des vents.

Par ailleurs, la formation d'un nuage, qui correspond à la transformation de l'humidité atmosphérique en des myriades de gouttelettes d'eau, est une réaction qui dégage de la chaleur (le principe de la chaleur de condensation utilisée dans nos chaudières modernes). Cela crée un courant ascendant qui maintient le nuage en suspension.