La schizophrénie n'est pas considérée comme une maladie héréditaire. Il existe cependant une participation génétique importante (estimée entre 50 et 60%) dans la vulnérabilité à cette affection. Ceci est maintenant bien démontré par de nombreuses études épidémiologiques ayant portées sur les apparentés de malades, sur des jumeaux monozygotes (ou "vrais jumeaux") et dizygotes ("Faux jumeaux") ainsi que sur des enfants adoptés. Ces mêmes études ont aussi mis en évidence une très faible participation de l'environnement familial (les généticiens parlent "d'environnement partagé"). L'essentiel des 40 à 50% restant est dû à l'environnement non partagé (c'est à dire ce qui est spécifique à chaque membre d'une même famille), ainsi qu'à l'interaction entre facteurs génétiques (G) et environnementaux (E). Interaction signifie ici que l'effet des deux (GxE) est plus important que leur simple addition.

Plusieurs découvertes récentes suggèrent que des anomalies génétiques rares, affectant des protéines impliquées dans le développement du cerveau sont responsables de ces affections. Il existerait ainsi non pas une schizophrénie, mais plusieurs maladies différentes.