Sauf dans les cas extrêmes, il est extraordinairement difficile d’identifier une substance minérale sur la seule base de sa masse volumique (oui, on parle bien de masse volumique et non de densité, sauf en anglais où on parle de "density"!).

Les pierres volcaniques ont des masses volumiques apparentes qui peuvent varier de 0.9 grammes par centimètre cube (les pierres ponce, qui flottent donc à la surface de l’eau) à environ 3 grammes par centimètre cube (les laves, les verres basaltiques). Des traces de couleur rouille mettent en évidence la présence de fer dans ces pierres volcaniques.

Les météorites identifiées sur Terre ont en général une masse volumique apparente relativement élevée si elles sont ferreuses, entre 3.3 et 8 grammes par centimètre cube, tandis que si elles sont de type pierreuses, leur masse volumique apparente est généralement plus basse (jusqu’à deux fois moins) que celle de roches terrestres similaires.

Notre internaute indique que la masse volumique de son échantillon est de 3500 (nous admettrons qu’il s’agit évidemment de 3.5 grammes par centimètre cube). On se trouve donc ici dans le cas d’école où le matériau pourrait parfaitement être une roche terrestre non volcanique, ou une météorite non pierreuse mais ne contenant pas que du fer…

Une réponse implacable sur l’origine de cet échantillon consisterait à analyser sa composition, par exemple au moyen de la spectrométrie de fluorescence aux rayons X; mais ce type d’instrument ne court pas les rues!