Les véhicules à moteurs sont à l'origine de deux formes d'émissions polluantes.
D'un côté les émissions qui contribuent à l'effet de serre, donc au réchauffement climatique – mais qui ne sont pas dangereuses à proprement parler pour la santé. Et de l'autre, les émissions qui sont dangereuses pour notre santé. Prenons les premières, celles qui contribuent à l'effet de serre.

Dans le domaine des transports, le grand fauteur de trouble, c'est principalement le CO2, aussi appelé dioxyde de carbone. Il est naturellement présent dans l'atmosphère. Il n'y a pas que les voitures qui produisent du CO2. Nous en produisons en respirant simplement. Et c'est le même CO2 qui est présent dans les bulles de coca! Il n'est dangereux pour la santé qu'en forte concentration.

Revenons aux autres émissions, celles qui sont dangereuses pour notre santé. Il s'agit de trois gaz: le CO (monoxyde de carbone), les NOx (oxydes d'azote) et les COV (composés organiques volatils) – les COV. Et enfin les particules fines, des particules solides. Commençons par le monoxyde de carbone, le CO.

C'est un gaz dangereux pour la santé. Il est inodore, contrairement au CO2. Même en faible quantité, il est nocif pour le coeur, le système nerveux. C'est ce gaz qui est responsable des décès liés aux appareils de chauffage défectueux.

Ensuite, les oxydes d'azote. Ils regroupent en fait deux gaz (le NO et le NO2). Le NO, le monoyde d'azote, est peu nocif mais il s'oxyde rapidement et devient du dioxyde d’azote, n gaz toxique pour la santé car il pénètre nos voies respiratoires et provoque des irritations et des oedèmes. De plus le NO, sous l'effet du rayonnement solaire, contribue à l’apparition d'ozone de basse altitude qui est également nuisible pour nos poumons.

Troisième émission dangereuse, les fameuses particules fines: de minuscules poussières rejetées dans l'air. Elles peuvent être de composition très diverses: sels, métaux lourds, oxydes ou suies. Lorsque nous les respirons, elles peuvent créer des lésions, des problèmes de respiration, des cancers.

Enfin les composés organiques volatils – les COV (qui contiennent du carbone) et se trouvent facilement sous forme gazeuse dans l’air. Il en existe de très nombreux. Certains contribuent à l’effet de serre, nuisent à la santé en participant à la production d’ozone ou augmentent les risques de cancers comme par exemple, le benzène contenu dans l’essence.

Même si les normes sont toujours plus sévères et que nous nos véhicules sont équipés de catalyseurs et de filtres à particules, ils continueront toujours de polluer, surtout si nous sommes toujours plus nombreux à nous déplacer. Voici une bonne raison de privilégier, quand c’est possible, la mobilité douce.

Pour plus d'infos sur l'environnement: site web energie-environnement.

Comment les véhicules polluent-ils l'air?
Comment les véhicules polluent-ils l'air? / RTS Découverte / 3 min. / le 15 juin 2015