L'élément politique le plus important est l'adoption, en 1987, du "Protocole de Montréal", un accord international qui préconise la fin de la production et de l'utilisation des gaz CFC (chloro-fluoro-carbonés). Ces gaz, entièrement artificiels utilisés pour de nombreuses applications telles les réfrigérants, les solvants et autres bombes à aérosols, contiennent des substances chimiques capables de détruire les molécules d'ozone dans la haute atmosphère (la stratosphère, à 30-50 km d'altitude). Des produits de substitution, les HFC (halo-fluoro-carbonés) ont rapidement remplacé les CFC, car les HFC existaient déjà sur le marché. Le problème qui se pose aujourd'hui est que, si on a pratiquement éliminé la production des CFC grâce au Protocole de Montréal et des mesures de mise en œuvre adoptées depuis, les CFC sont des gaz persistants ayant une durée de vie dans l'atmosphère de 100-150 ans. Ils vont malheureusement continuer leur action contre la couche d'ozone pendant encore de nombreuses décennies, avant que l'on ne constate une amélioration spectaculaire de la situation.