On peut envisager des aspects à la fois positifs et négatifs pour le tourisme mondial : dans les régions où les canicules risquent de se répéter plus fréquemment qu'aujourd'hui, le tourisme risque de souffrir, notamment dans le bassin méditerranéen où les étés risquent d'être trop chauds pour être aussi attractifs qu'aujourd'hui. En revanche, des régions considérées comme froides aujourd'hui, comme les zones de montagne, pourraient connaître un regain d'intérêt, en tant que "refuges de fraîcheur" permettant d'échapper aux chaleurs des régions de plaine. En Suisse, le ski sera très fortement touché en basse et en moyenne montagne à cause d'une neige plus aléatoire qu'aujourd'hui. Même si les étés pourraient attirer des touristes en quête de fraîcheur, il est peu probable que l'augmentation estivale puisse compenser économiquement la perte hivernale liée au manque de neige...