Bonjour Anaelle. Dans la préhistoire, l'homme n'avait comme énergie que ses deux bras et savait faire du feu. Puis il a découvert l'énergie des chevaux, des boeufs. Mais son travail ne perturbait que très peu son environnement. Il faut dire aussi que la population était certainement 1000 fois moins nombreuse qu'aujourd'hui. Puis il a découvert la métallurgie qui a nécessité l'emploi de bois et de charbon. Ensuite les machines à vapeur, la construction de gros navires ont poussé l'homme à abattre de plus en plus d'arbres. La découverte de l'électricité, puis du moteur à explosion avec l'exploitation du pétrole a augmenté considérablement l'emprise de l'homme sur l'environnement.

Imagine un peu un montagnard qui part à pied de Chamonix avec tout son équipement pour atteindre le sommet du Mont-Blanc. Si au lieu d'aller à pied, en utilisant uniquement son énergie musculaire il se faisait tirer jusqu'au sommet par un petit treuil mû par un moteur électrique, le coût de l'électricité utilisée ne serait que de quelques centimes. Tu vois donc que l'énergie est extrêmement bon marché et que nous estimons naturel de pouvoir en disposer presque sans limites. Avec cette énergie bon marché, l'homme à certainement multiplier par cent son impact sur l'environnement : il peut scier sans effort un tronc d'arbre au moyen d'une tronçonneuse, aller à son travail en emmenant avec lui une tonne et demie de ferraille (son auto), il peut aller en vacance en Thaïlande en faisant que l'avion qui le véhicule brûle 500 litres de kérosène par passager pour un simple course ! En plus, les progrès de l'hygiène, du confort ont fait qu'aujourd'hui il y a plus d'habitants sur terre que la totalité des générations qui nous ont précédés depuis l'âge du Christ.

Donc, l’augmentation explosive de la population mondiale multipliée par la puissance considérable dont peut disposer chaque individu, fait que le paysage naturel de la Terre s’en trouve considérablement modifié.

Par ailleurs l’homme rejette des masses considérables de CO2 et de polluants dans l’atmosphère. Je ne sais pas si ces rejets sont responsables des accidents climatiques qui semblent augmenter, mais ce qui est certain c’est que nous sommes les premières victimes de ces pollutions qui passent par nos poumons. Nous disons que nous polluons la planète, mais, en réalité, nous nous polluons nous-mêmes !

Si tu veux en savoir plus, tu peux aller sur le ,site www.kasuku.ch et cliquer sur le texte « Pourrons-nous un jour vaincre la pollution ? ». Si, après cela tu as encore des questions à poser, j’y répondrai bien volontiers. Amitiés, Jacques Deferne