Il faut tout d’abord noter que la croissance des arbres dépend bien sûr de l’environnement (climat, exposition, vent, sol…) et qu’on distingue des arbres à croissance rapide (pin, sapin, bouleau commun, châtaignier…) et des arbres à croissance lente (saule blanc, érable sycomore, hêtre..).

S’il s’agit d’un arbre jeune on peut éventuellement tenter de favoriser sa croissance en ayant recours à des pratiques d’usage courant dans le domaine forestier: entourer l’arbre par un tube  plastique ou le munir d’un tuteur pour favoriser un port rectiligne. On peut aussi appliquer des engrais, de préférence au printemps, mais la dose et le type de fertilisants dépendent de nombreux facteurs (type de sol, la vigueur de l’arbre…).

Une autre manière de favoriser la croissance des arbres est d’exploiter la propriété de leurs racines à s’associer naturellement à des champignons avec lesquels elles vivent en symbiose. Cette collaboration racines-champignons, appelée mycorhize, est particulièrement active lors de la croissance de l'arbre. Ensuite, lorsque l'arbre atteint sa taille adulte, le champignon migre alors vers des plants plus jeunes. Dans nos régions, pratiquement toutes les racines d’arbres forestiers sont mycorhizées. On peut aussi apporter des souches de champignons capables de développer des mycorhizes avec les racines de la plante lors de plantations ou de repiquage au jardin, surtout si ceux-ci se font dans du terreau.

Enfin, il faut signaler que des chercheurs de nombreux pays hébergent des entreprises ou des organismes de recherche qui développent des projets visant à produire des forêts d’arbres transgéniques à croissance rapide avec divers objectifs, comme par exemple accélérer la production de bois et faciliter sa transformation par l’industrie du papier. Des arbres génétiquement modifiés ont déjà été introduits à grande échelle dans divers pays. Mais cela pose bien sûr le problème d’introduction de plantes génétiquement modifiées dans l’environnement!