Le mot tumeur inspire souvent la méfiance chez la majorité de ceux qui l’entendent ou le voient, car il est trop souvent associé au cancer. Pourtant nous possédons tous des tumeurs et cela dès notre venue au monde...

Les tumeurs se forment par une prolifération incontrôlée d’une ou plusieurs cellules, jusqu'à devenir un groupe de cellules suffisamment important pour être palpable et/ou visible à l'œil nu. Ce groupe de cellules forme un tissu désorganisé que l'on appelle une tumeur. La tumeur n’a aucun intérêt pour l'organe dont elle provient, mais, tant qu'elle reste locale et qu'elle ne perturbe pas la fonction de l'organe, elle est considérée comme bénigne. Par exemple, les grains de beauté sont des tumeurs bénignes formées de mélanocytes, les cellules responsables du bronzage.

Néanmoins, si la tumeur devient infiltrante, c'est-à-dire que des cellules la constituant deviennent invasives et colonisent leur organe, la tumeur est alors considérée comme maligne, c'est-à-dire cancéreuse. Les tumeurs malignes sont dangereuses, car, en envahissant l'organe qu'elles touchent, et à cause de leur prolifération incontrôlée, elles perturbent sa structure et ses fonctions, ce qui peut entraîner son dysfonctionnement. Un organe étant souvent essentiel à la vie, les tumeurs malignes peuvent donc être une menace directe pour la vie d’une personne.

Toutefois, même si l'organe touché n’est pas indispensable, l'invasion d’une tumeur maligne reste dangereuse, car elle peut atteindre la circulation sanguine et provoquer l'apparition de tumeurs secondaires, appelées métastases, dans de nouveaux organes. Les métastases, quant à elles, engagent clairement la vie d’une personne si aucun traitement médical n’est pratiqué, car elles touchent simultanément plusieurs organes.

Même si cette explication se termine de manière négative, la majorité de nos tumeurs nous laissera tranquilles toute notre vie. Il suffit d’un peu de vigilance et de prévention, comme celles que recommandent les médecins, pour nous permettre de déceler nos tumeurs un peu trop conquérantes et de les éliminer.