En général, le terme reproduction est utilisé lorsqu’un nouvel organisme est produit. Chez les bactéries, il s’agit d’une division cellulaire, on parle donc plutôt de croissance bactérienne ou encore, effectivement, de scissiparité. La cellule-mère grandit puis se divise, pour donner au final deux cellules-filles génétiquement identiques. Chez certaines espèces bactériennes, les cellules-filles restent accolées les unes aux autres, formant ainsi des structures particulières, comme les chaînettes typiques des Streptocoques, ou encore les amas comparables aux grappes de raisin observés chez les Staphylocoques.

Il existe toutefois d’autres modes de croissance bactérienne. Les Streptomyces, par exemple, forment de longs filaments similaires aux mycéliums des moisissures. Les parties aériennes de ces filaments se fragmentent, formant ainsi des structures capables d’être dispersées dans l’environnement.

D’autres bactéries utilisent le bourgeonnement comme mode de division. C’est le cas notamment pour les espèces appartenant au genre Hyphomonas, mais également chez les bactéries qui ont perdu leur paroi (forme en L). Ce type de division est caractérisé par une excroissance localisée et qui va se séparer de la cellule-mère.

Pour répondre à la question, bien que le mode de scissiparité soit largement le plus connu, d’autres processus existent. Tous ces systèmes sont le résultat de mécanismes cellulaires complexes, dont l’étude permet de comprendre les subtilités du développement bactérien.