La réponse est très probablement oui.

Les procédures adaptées sont un peu différentes dans les détails, mais les conséquences sont précisément comme vous avez imaginé. Dans les expériences de "transgénèse conventionnelle", les ovules qui viennent d’être fertilisés (les zygotes) sont injectés avec une solution d’ADN qui peut venir d’un individu autre que la source du sperme, ou même d’une autre espèce. Des expériences semblables, en utilisant des souris (ou des rats, des lapins, ou des poissons de laboratoire) donnent un taux de réussite correct: plus de 10% du nombre de zygotes injectés donnent des souriceaux (etc.) viables, qui vont à leur tour transmettre l’ADN rajouté à leur progéniture et aux générations suivantes.

Ces types d’intervention sur les patients humains ne sont pas permises  pour cette raison nous ne savons pas si les résultats seront comparables.