L’orientation sexuelle d’une personne se définit selon des facteurs émotionnel, sexuel et relationnel qui font qu’une personne s’intéresse à quelqu’un de même sexe (homosexualité), de sexe opposé (hétérosexualité) ou des deux sexes (bisexualité).

De nombreuses recherches mettent en évidence qu’il est difficile de catégoriser aussi simplement l’orientation sexuelle et il y a un consensus international pour affirmer que l’orientation sexuelle s’étend sur un continuum allant d’exclusivement homosexuel  à exclusivement hétérosexuel.

Les recherches pour tenter d’expliquer les causes de l’homosexualité sont nombreuses et donnent lieu à de vifs débats; les données les plus récentes montrent que l’homosexualité serait influencée par des facteurs génétiques, biologiques, développementaux et environnementaux (EFS et ESSM).

Selon un sondage fait en 2014 en France, 4% de la population se considère comme homosexuelle (7% d’hommes et 1% de femmes) et 3% comme bisexuelle (4% d’hommes et 2% de femmes). Les chiffres sont plus ou moins identiques dans les autres pays développés.

La découverte, souvent à l’adolescence, d’attirances pour une personne de même sexe est fréquemment une source de stress, de souffrance avec des manifestations dépressives possibles, et même parfois des idées suicidaires. Dans ces cas, le recours à une psychothérapie peut aider la personne à mieux se comprendre et à affirmer ses attirances de façon plus sereine.