La glycolyse est une voie métabolique dégradant le glucose et produisant de l’ATP, monnaie énergétique indispensable à la survie de nos cellules. Le glucose est donc une source d’énergie primordiale pour le bon fonctionnement d’un organisme. Il faut savoir que certaines cellules, comme les neurones, les globules rouges et les muscles en anaérobiose (quand il n’y a pas de source d’oxygène) sont glucodépendantes, c'est-à-dire qu’elles ne peuvent utiliser un autres substrat énergétique pour survivre. Les besoins en glucose d’un organisme sont couverts par notre alimentation, la glycogénolyse (que je ne développerai pas) et la néoglucogenèse.

La néoglucogenèse est la synthèse de novo de glucose à partir de molécules non-glucidiques (pyruvate, lactate etc..). Cette voie métabolique n’est pas l’inverse de la glycolyse, comme on pourrait le penser, car certaines réactions de la glycolyse sont irréversibles. Mais alors quand cette voie se met-elle en route? Chez l’homme, elle est presque toujours active, mais lors de périodes de jeûne, quand la glycémie (taux de glucose dans le sang) baisse, cette voie métabolique s’intensifie afin de maintenir la glycémie dans des taux normaux (0.7-1.1 gr/litre de sang). La glycémie doit rester dans des valeurs normales afin d'assurer l’alimentation des organes glucodépendants et ainsi, le bon fonctionnement de l’organisme.