Dans la doctrine du yoga, le concept de prāṇa serait l'énergie qui circule par les nāḍī (canaux subtils se trouvant à l'intérieur du corps physique et qui ne sont pas visibles à l'œil nu ou détectables avec des appareils divers) et qui pourrait être ressentie comme un fluide tantôt brûlant (à travers pingala nāḍī), tantôt rafraîchissant (à travers ida nāḍī), engendrant des sensations et émotions très variables.

Le mot "savants" qui figure dans la question peut désigner un scientifique ou un érudit.

Un érudit est une personne possédant une connaissance profonde et étendue d'un sujet large résultant de l'étude et de la lecture des documents consacrés à celui-ci.
Je suis certain qu'il existe beaucoup d'érudits qui s'intéressent au prāṇa.

Les scientifiques, en revanche, s'imposent de travailler de la manière suivante:
On élabore une théorie, que l'on utilise pour faire une prédiction. Puis on construit une expérience pour tester cette prédiction.
C'est l'observation des résultats de l'expérience qui permet de valider ou non la théorie. L'observation est, par conséquent, un stade extrêmement important de la méthode scientifique. Un phénomène qui ne peut pas être observé n'est pas accessible à la méthode scientifique.

On voit donc que la méthode scientifique ne serait pas applicable dans le cas du prāṇa, puisque nous venons de voir que les nāḍī, canaux subtils se trouvant à l'intérieur du corps physique, ne sont pas visibles à l'œil nu ou détectables avec des appareils divers. Nous savons donc d'avance qu'ils ne pourront jamais être observés.