Il faut tout d'abord clairement définir ce qu'est la mort d'un être humain.
L'Organisation mondiale de la santé animale considère la mort comme "la disparition irréversible de l'activité cérébrale mise en évidence par la perte des réflexes du tronc cérébral".
La mort d'une personne peut effectivement être provoquée par un arrêt de l'alimentation en oxygène de son cerveau, mais ce n'est pas la seule manière.

Dans le cas particulier où la cause de la mort est effectivement un arrêt de l'alimentation en oxygène du cerveau (par exemple noyade, infarctus du myocarde, etc.), effectivement, le fait de rétablir cette alimentation peut sauver la personne, à condition que:
1) l'oxygène soit apporté par le sang, qui doit donc pouvoir circuler,
2) que la quantité d'oxygène soit adéquate et que
3) l'arrêt de l'alimentation en oxygène n'ait pas dépassé au maximum 3 minutes.

Dans tous les autres cas (par exemple traumatisme cérébral, méningite, tumeur cérébrale, etc.), ce qui détruit le cerveau n'est pas un manque d'oxygène. Dans ces cas-là, augmenter l'alimentation en oxygène du cerveau n'empêchera donc pas sa destruction, et donc pas la mort de la personne.