Un gène «a» détermine l'albinisme s'il est présent en double exemplaire chez une personne, comme le père albinos considéré, qui a le «génotype aa».

C'est un gène assez rare et «récessif» par rapport à un gène «A» alternatif, qui est bien plus fréquent dans les populations. Ce qui veut dire que les personnes «hétérozygotes»  ayant, comme la mère, un gène «a» et un gène «A» (génotype «aA») ne sont pas albinos.

Dans la famille considérée, le père est «aa» et transmet à tous ses enfants le gène «a».

La mère «aA» transmet une fois sur deux «a» et une fois sur deux «A».

Il y a donc, à chaque naissance, une chance sur deux que l'enfant soit «aa», donc albinos, et une chance sur deux qu'il soit «aA» comme sa mère. Dans ce dernier cas, comme elle, il n'est pas albinos, mais pourra transmettre le gène à ses enfants.

Dans cette famille, deux enfants ont eu de la chance, le troisième moins, même si beaucoup d'albinos, moyennant des précautions spécifiques, peuvent vivre une vie quasi normale.