Il faut tout d’abord s’accorder sur ce que l’on considère comme chaud. Comme le seuil de douleur est autour de 50°C, on va considérer une gamme de 40-45°C comme température du "manger chaud".

On n’est donc pas loin de la température du corps (37°C), ce qui évite de dépenser de l’énergie pour réchauffer les aliments ingérés. Par comparaison, si on ingurgite un demi-litre de boisson à 7°C, il faudra dépenser environ 15 kilocalories pour amener ce liquide aux 37°C de l’estomac, soit l’équivalent de l’énergie contenue dans un morceau de sucre.

Mais la chaleur est aussi un exhausteur de goût. On aura donc tendance à moins saler/sucrer des aliments qui ont une certaine température par rapport à des aliments froids. Alors qu'actuellement nous luttons contre le l'excès de sel et de sucre, ce peut être un avantage de ne pas manger trop froid.

Finalement, on mange chaud principalement des aliments qui ont été cuits. Pour les légumes, il s'agit surtout d’en faciliter la digestion et, pour les viandes, de prévenir la transmission de certaines maladies ou parasites.