La vitesse à laquelle le cerveau réagit dépend de la qualité de la communication entre les neurones qui sont impliqué dans l’activité à laquelle on s’intéresse. La transmission d’information d’un neurone à l’autre implique d’abord un signal électrique qui glisse le long de l’axone du neurone « émetteur » en direction du neurone « récepteur ». Le signal arrive ensuite à la synapse, le lieu d’échange avec le neurone « récepteur ». Là, le message électrique est traduit en message chimique et transmis au moyen neurotransmetteur au neurone « récepteur ».

Par ailleurs, on distinguera la communication « longue distance », entre des neurones qui sont très éloignés les uns des autres, et la communication « locale », entre des neurones qui sont proches. Dans la communication locale, ce sont surtout le nombre de synapses et la qualité de l’information chimique qui vont déterminer la qualité de la transmission d’informations.

Pour la communication longue distance, il faudra aussi considérer la qualité de la gaine de myéline qui entoure les longs axones et qui permet une bonne transmission de l’information électrique. Ainsi, la vitesse avec laquelle le cerveau réagit dépend de ces mutliples facteurs.

Au cours de la vie adulte, avec l’avancée en âge, aussi bien la communication locale que distante se fait moins bien. Pour la communication longue distance, l’avancée en âge affecte la gaine de myéline qui entoure les longs axones ; le signal passe donc moins rapidement. En site, les messagers chimiques deviennent aussi moins efficaces avec l’âge, ce qui a pour effet de bruiter le signal. Ainsi, le cerveau de plus de 40ans prend plus de temps pour réagir que le cerveau de 20ans, parce que l’information passe moins vite et moins bien d’un neurone à l’autre. Il faut donc plus de temps.