L'affiche du film "Le Cuisinier, le voleur, sa femme et son amant" de Peter Greenaway. [Allarts/Elsevier-Vendex Film Beheer]

"Le Cuisinier, le voleur, sa femme et son amant" de Peter Greenaway

Dans "Le Cuisinier, le voleur, sa femme et son amant" (1989), Peter Greenaway nous offre un drame en forme de fable dont la dramatique est à chercher du côté de Shakespeare. A la manière d’une pièce de théâtre, le scénario est structuré sous la forme d’une construction en dix actes: dix soirs, dix repas, dix menus.

Peter Greenaway met les petits plats dans les grands avec son génie du décorum, des espaces en trompe-l’œil, son esthétisme baroque dont il maquille son sujet favori: l’individu prisonnier de son existence où tout n’est que dégustation, déglutition, et putréfaction.
"Le Cuisinier, le voleur, sa femme et son amant" de Peter Greenaway