Durant quatre semaines, "Prise de Terre" prend ses quartiers d’été au bord de la mer et vous propose quatre reportages à la rencontre d’hommes et de femmes qui ont fait de la mer leur terrain de jeux privilégié. Aujourd'hui, plongée dans le monde du silence de Laurent Ballesta, photographe sous-marin et biologiste naturaliste marin."Explorateur des grands fonds", c'est ce que voulait être Laurent Ballesta lorsqu'il était enfant; rêve de môme réalisé pour ce quadragénaire montpelliérain, biberonné aux images du commandant Cousteau. Très tôt Laurent Ballesta fait de la plongée, devient photographe sous-marin, biologiste et naturaliste marin. Il est conseiller scientifique pendant plus de 10 ans auprès de Nicolas Hulot pour "Ushuaia". En parallèle, alliant passion et travail, il monte avec son ami Pierre Decamps une structure d'expertise et de valorisation du milieu marin: "Andromède Océanologie" du nom d’un petit poisson le Gobie d’Andromède qu'il a découvert et photographié en fin d’études universitaires. Plonger là où personne ne va, c’est aussi l'envie de cet aventurier hyper-actif. C'est pour cela que le port de Marseille-Fos lui a donné carte blanche pour inventorier la biodiversité de ce port pétrolier mondial. Autre défi, de taille celui-ci, partir à la recherche du mythique cœlacanthe. Après 10 ans de mise en pratique, d’entraînement à 200 mètres de fonds, Laurent Ballesta photographie et filme le fameux "chaînon manquant". C'est de retour de son expédition en Afrique du Sud que Sarah Dirren a rencontré cet explorateur des grands fonds. [Suite +]