Le Journal du matin

La halte CFF de Poya-Fribourg sera inaugurée ce mercredi. Une gare construite dans un délai record, située près des infrastructures sportives de St-Léonard et du secteur commercial du Plateau d'Agy. Une manière d'anticiper le futur et le développement de la ville. Invité: Thierry Bruttin, architecte cantonal du canton de Fribourg.

Les évêques suisses sont à Rome pour la visite ad limina. Ils ont rencontré le pape qui leur a parlé des ministères dans l’Eglise catholique. Pour le pape François, il faut distinguer le rôle du prêtre de celui du laïc.

Concilier un emploi du temps de champion avec les séances d'une commission des athlètes est un vrai défi. Il n'est pas évident de trouver des "fenêtres" pour organiser des séances communes, entre les compétitions et les camps d'entraînement à l'étranger des uns et des autres.

Un homme a été retrouvé mort dans un sauna d’un fitness à Lausanne. Certaines situations peuvent favoriser la mort subite en raison de la chaleur. Invités: Philippe Meyer, cardiologue HUG; Thierry Buclin, pharmacologue CHUV.

Al-Qaïda et le groupe terroriste Etat islamique doivent sûrement trembler. Le Conseil des Etats a accepté la loi urgente proposée par le Conseil fédéral pour les bannir de Suisse. Problème : cette loi ne sert tout simplement à rien. Le ministre de la défense lui-même le reconnaît. Depuis 2001, et les tristes événements du 11 septembre, Al-Qaïda et ses organisations sœurs sont déjà interdites en Suisse. Une ordonnance punit d’un maximum de trois ans de prison toute association, soutien financier ou encore propagande en faveur de ces groupes terroristes. Or, selon Ueli Maurer, depuis 13 ans, aucune condamnation, aucune enquête, aucune procédure n’a été menée sur cette base. Et pour cause: le Code pénal est suffisant pour poursuivre les terroristes actifs sur sol suisse. Même: il est plus sévère. Par le passé, la Suisse a déjà arrêté et condamné plusieurs sbires de Ben Laden. La loi protège donc déjà les citoyens. Pourtant, le Conseil des Etats, comme un seul homme, a rajouté à l’arsenal répressif un appendice légal superflu… Aucun sénateur, même ceux qui lors des débats ont exprimé des doutes sur l’utilité de la mesure, n’a osé s’abstenir… et encore moins s’y opposer. Certes, le signal est important. Le Parlement livre ici un symbolique "no pasaran" aux djihadistes et autres allumés de la gâchette… Mais on aurait aimé mieux que cette déclaration d’intention en l’air, que cette coquille vide qui rajoute une couche à la psychose ambiante. Ou alors, que le Conseil des Etats ose renvoyer à l’expéditeur cette loi improductive. Un sénateur PLR a déclaré "cette loi ne nuit pas, mais (…) je ne sais pas bien à quoi elle sert". On a connu le Parlement plus enclin à éviter les réglementations futiles. Thibaut Schaller

"Don’t stop me now", Queen "Wonderwall", Oasis "Guaracha", Paolo Conte "Relax take it easy", Mika

En Europe, peu d'hommes ou de femmes politiques peuvent se vanter d'avoir atteint le million de fans sur Facebook. Avant Nicolas Sarkozy lundi, seul Klaus Iohannis, le nouveau président roumain, avait atteint ce palier symbolique. En Suisse, à un an des élections fédérales, on est encore très loin de ces chiffres avec des présences en ligne gérées majoritairement de manière amateur.

On se souvient de la grève des employés de CFF Cargo sur le site de Bellinzone au printemps 2008. Un débrayage qui avait eu écho national. Ce fut un bras de fer que les grévistes avaient fini par remporter. L'interview de Pietro Gianolli, secrétaire syndical du SEV au Tessin et membre du comité de grève des ateliers de CFF Cargo de Bellinzone «Giù le mani dalle officine» (touche pas à mes ateliers).

Factuel se penche ce matin sur une déclaration de Florian Kasser, chargé de la campagne nucléaire chez Greenpeace: "Ces centrales, Mühleberg et Beznau, elles ne sont pas du tout protégées contre le crash d’un avion. A l’époque, on ne pensait pas à ce risque venu du ciel". Vrai ou Faux? "Pas du tout protégées", c’est faux! Dans l’émission En Ligne Directe, sur RTS La Première, le débat portait sur les conséquences potentielles du survol, par des drones, des centrales nucléaires en Suisse. "Pas du tout protégées" Les fondations des réacteurs des centrales suisses sont en béton et mesurent plusieurs mètres d’épaisseur, ces installations sont conçues pour résister à des chocs importants, selon les données disponibles par l’IFSN. La prise en compte du "risque aérien" ne se résume pas à la construction ou à l’épaisseur des couches de béton, il existe en Suisse des instruments de décision spécifique à la gestion des accidents, avec des directives et des tests spécifiques. Ces tests ont lieu en Suisse depuis les années 70. Mühleberg et Beznau, centrales des années 60 Par contre, les constructions des centrales de Mühleberg et de Beznau ne répondaient à aucune directive prenant en compte le risque aérien. Il n’existait, à cette époque, aucune directive à ce sujet, elles sont apparues, pour la plupart, dans les années 70. Il n’est donc tout à fait possible d’affirmer qu’elles ne sont pas "complètement" protégées, même si, selon l’IFSN, les tests réalisés jusqu’ici montrent que les centrales suisses sont bien protégées. Test 707 Les tests et analyses effectuées pour les centrales suisses - dont Mühleberg et Beznau - montrent que leur conception peut résister à la chute d'un Boeing 707. Depuis les événements du 11 septembre 2001, de nouveaux tests ont été réalisés et le risque d’un crash aérien volontaire a fait l’objet d’études approfondies. L’IFSN est en train d’opérer une vérification des résultats de cette étude.

C'est la plus importante contamination au mercure jamais découverte en Suisse. Mardi 2 décembre, les habitants du Haut-Valais ont exigé des autorités cantonales et de la Lonza davantage de transparence dans l'affaire de pollution dont ils sont victimes. Pour rappel, la Lonza, entreprise chimique, a admis avoir déversé, entre 1930 et 1970, 50 tonnes de ce métal dans un canal qui borde son usine de Viège.

Les principales places financières se sont reprises ce mardi. Invité: Stefano Spurio, responsable du conseil aux investissements à la banque Julius Baer.