Le Journal du Matin [RTS]

Le Journal du matin

En Suisse, la liste de personnes en attente de greffes s'allonge. Selon les derniers chiffres de Swisstransplant, ils étaient 1288 fin mars à attendre un cœur, un foie ou un rein. La Suisse continue d'afficher l'un des taux de donneurs d'organes les plus faibles d'Europe. Alors, la Suisse lanterne rouge en la matière? Quelles solutions peuvent-elles être envisagées pour stimuler les dons? Faut-il instaurer le système du "consentement présumé" et donc inscrire tout le monde en tant que donneur d'organes par défaut? Dans le cadre de la révision de la loi fédérale sur la transplantation, cette solution du "qui ne dit mot consent" a été rejetée par le Conseil des Etats à la fin de l'année dernière. Elle est maintenant entre les mains du Conseil National. Faut-il faire de chaque individu un donneur d'organe présumé? Débat entre le docteur Franz Immer, directeur de Swisstransplant et Samia Hurts, membre de la Commission centrale éthique de l'Académie Suisse des Sciences Médicales (ASSM) et professeure à l'Institut d'éthique biomédicale de l'Université de Genève.
Faut-il faire de chaque individu un donneur d'organe présumé?