Le Journal du matin
Avec Béatrice Hirsch (PDC), Christina Meissner (PDC), Yves Nidegger (UDC), Luc Barthassat (PDC), Didier Bonny (Pirates), Anne Emery-Torracinta (PS) et Salika Wenger (Ensemble à Gauche). Animation: Nathalie Ducommun et Pascal Jeannerat. Emission diffusée sur les émetteurs genevois de La 1ère vendredi 13 septembre 2013 entre 6h15 et 7h00 dans le cadre des élections cantonales genevoises du 6 octobre 2013.
Le sommaire de l’émission
- Journal de 06h00Présenté par Yann Amedro.
- Les femmes et le service civilLes femmes sont-elles les grandes oubliées du service civil? Un an après le débat sur ce thème au Grand Conseil vaudois, la question n'a toujours pas été tranchée sur le plan fédéral. Les parlementaires devront bien se prononcer sur cette initiative cantonale. Mais avec plusieurs mois de retard, la faute à un couac côté vaudois. Les partisans du service civil féminin entendent donc remettre l'ouvrage sur le métier: la fédération suisse du service civil (CIVIVA) veut lancer cet automne un processus législatif, avec le soutien de plusieurs partis. Invitée: Sandrine Bavaud, ancienne députée verte vaudoise, à l'origine de l'initiative cantonale vaudoise en faveur d'un accès facilité des femmes au service civil.
- Le numéro 2 du Vatican entrouvre la porte aux prêtres mariésLes hommes mariés pourront-ils devenir prêtre dans l’Eglise catholique? Cette question controversée vient d’être relancée au plus haut niveau de l’Eglise catholique dans une interview donnée par le futur numéro 2 du Vatican, Mgr Pietro Parolin. Par Fabien Hünenberger.
- Cinq ans après Lehman Brothers, les leçons inachevéesIl s'agit d'un anniversaire particulier. C'était il y a cinq ans: la banque d'affaires américaine Lehman Brothers tombait en faillite. Un séisme qui a déclenché l'une des plus grosses crises financières mondiales. Les banques et les gouvernements ont-ils tiré toutes les leçons de cet événement? Par Frédéric Mamaïs.
- Fribourg-Gottéron s'incline lors du premier match de la saisonEn hockey sur glace, les trois coups de la nouvelle saison ont été donnés jeudi soir avec, en lever de rideau, le match Zurich - Fribourg-Gottéron. Les Fribourgeois se sont inclinés 2 à 0 au Hallenstadion. L'interview de Raphaël Berger, directeur général de Fribourg-Gottéron.
- Quand le dossier de santé devient un casier judiciaireUn citoyen sud-africain s'est vu refuser le renouvellement de son visa en Nouvelle-Zélande au motif qu'il était obèse. Après un âpre combat juridique, les autorités ont finalement octroyé un sursis de deux ans, mais l’homme devra assumer ses frais de santé. Quelle est la responsabilité d’un individu dans des problèmes de santé? Doit-il en assumer les conséquences financières? Le débat éthique est lancé. Invitée: Professeure Samia Hürst, médecin et bioéthicienne à l’Université de Genève.
- La pressePar Georges Pop et Patrick Chaboudez.
- Ouverture des shops: stop à la paranoïaLa bagarre autour de l'ouverture des shops des stations-services vire à la paranoïa. Les syndicats ont lancé un référendum pour une vingtaine de shops, déjà ouverts toute la nuit. Un référendum sans doute lancé trop tôt. Car le personnel est déjà sur place, il fait de toute façon un horaire nocturne pour la station-service. Il peut vendre du cervelas, mais pas de la saucisse, des pizzas cuites, mais pas des pizzas surgelées. Au nom d'une règle pour le moins floue, qui dit que seules les marchandises consommables sur place peuvent être vendues entre 1 heure et 5 heures du matin. Si le peuple suisse accepte de modifier la loi sur le travail, il fera tomber cette distinction absurde. Ni plus, ni moins. La gauche et les syndicats nagent en pleine théorie du complot: ils accusent la droite de vouloir par la bande généraliser le travail de nuit. Ne mélangeons pas tout: dans la plupart des cantons, la population a refusé d'étendre les horaires d'ouverture des magasins. Les Suisses ne veulent pas d'une société de consommation à l'américaine. Si la droite va trop loin, le référendum sera justifié. Mais aujourd'hui, cette pseudo menace ne se justifie pas pour maintenir des restrictions qui ne tiennent pas la route. Les Suisses ne vont pas tout d'un coup se ruer dans les shops entre 1 heure et 5 heures du matin. Un assortiment plus large ne présente pas un énorme potentiel commercial. Le risque de voir une multitude de shops ouvrir leurs portes la nuit n'est donc pas crédible. Il ne faut pas se tromper de combat: on ne vote pas le 22 septembre sur l'ouverture généralisée des magasins la nuit et le dimanche. Et même si les syndicats crient au loup, il ne faut pas se gêner de rétablir quelques espaces de liberté, là où les restrictions frisent le ridicule. Esther Coquoz
- Benoît Violier, les références musicales du jour"Don’t know why ", Norah Jones "Somebody told me", The Killers "Set fire to the rain", Adele
- Journal de 07h00Présenté par Didier Duployer.
- Une famille canadienne décide de vivre comme en 1986Excédée par ce qu'elle considère comme un "trop plein de technologie", une famille canadienne a décidé de vivre comme en 1986, coupe de cheveux comprise, et ce pendant un an. Pas d’Internet, pas de GPS, pas de portable: tout ce qui a été créé après 1986 est banni de leur maison. A l'ère du tout connecté, cette démarche questionne. Par Magali Philip.
- La rencontre diplomatique qui tient la communauté internationale en haleineLa rencontre entre le secrétaire d'Etat John Kerry et le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov tient la communauté internationale en haleine depuis jeudi soir. Les discussions se sont prolongées dans la nuit de jeudi à vendredi. Ces pourparlers américano-russes portent sur la résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies pour éviter une attaque militaire en Syrie. L'enjeu: placer l'entier de l'armement chimique syrien sous contrôle international, une proposition faite par la Russie en début de semaine. L'interview de Jean-Pascal Zanders, directeur de l'ONG The Trench et ancien chargé de recherche à l'Institut d'études de sécurité de l'Union européenne, spécialiste belge des questions d'armement, de désarmement et de prolifération des armes chimiques.
- Des alliances "contre nature" de plus en plus fréquentes entre les partisUn des temps forts de l'actualité cette semaine, c'est l'alliance entre le PS et l'UDC pour le cloisonnement des activités des grandes banques. Alliance "de circonstance" disent les uns, alliance "contre nature" clament les autres. Et ces alliances ont tendance à se multiplier. Par Pierre Bavaud.
- Vincent Baudriller, directeur du Théâtre de Vidy-LausanneVincent Baudriller vient de prendre la tête de l'une des plus importante institution culturelle de Suisse, le Théâtre de Vidy-Lausanne. L'institution est réputée, marquée évidemment par la trace, l'esprit de feu René Gonzalez, qui l'a magnifiée pendant plus de 20 ans. Le challenge est certes beau, mais la tâche sera d'une ampleur certaine. Il faudra jongler entre productions et tournées, positionner l'institution entre l'artistique local et l'international et surtout veiller à ce que le théâtre continue de questionner, de jouer son rôle dans la société. Vincent Baudriller, 45 ans, est le nouveau directeur du Théâtre de Vidy-Lausanne. Il a été directeur du Festival d'Avignon de 2003 à 2013 et a été nommé officier de l'Ordre des Arts et des Lettres l'an dernier.
- Les marchés en situation d'attentePeu de mouvement jeudi sur les places financières internationales. Les marchés sont en situation d'attente. Invité: Patrice Gautry, chef économiste à l'Union Bancaire Privée (UBP).
- Journal de 08h00Présenté par Coralie Claude.
- Vingt ans après, que reste-t-il des accords d’Oslo?Si la poignée de main reste dans les mémoires, l’espoir d’une paix durable au Proche-Orient a été de courte durée. Pensez-vous que la diplomatie peut encore changer le monde? Invités: Rony Brauman, ancien président de Médecins Sans Frontières (MSF), François Chappuis, ancien ambassadeur de Suisse en Israël, et Alain Bittar, syro-libanais, propriétaire de la librairie de l'Olivier à Genève.