Le Journal du matin

Présenté par Coralie Claude.

Par Jean-François Moulin.

Hormis les dix cantons universitaires, la Suisse compte aussi quelques universités privées. La formation des adultes est un marché où l'on trouve de tout, la qualité de l'enseignement est donc très variable. Ceci peut représenter un danger pour les étudiants étrangers qui rêvent d'un diplôme "made in Switzerland". Le reportage de Nicole Della Pietra. Invité: Manuele Bertoli, ministre tessinois de l'Education, de la Culture et du Sport.

Interrogé au sujet des motifs de sa démission-surprise, Benoît XVI aurait affirmé "c’est Dieu qui me l’a dit", rapporte l’agence de presse catholique Zenit. Par Jean-Christophe Emery.

En Suisse, on estime à 107'000, les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Un chiffre sous-estimé, puisqu’un tiers seulement des patients seraient diagnostiqués. Le défi actuel consiste à détecter la maladie au plus tôt, afin d’en retarder les effets. Mais la mise au point d’un diagnostic précoce passera assurément par la neuro-imagerie. Un domaine très compétitif. Invité : Professeur Panteleimon Giannakopoulos, chef du Département de psychiatrie aux Hôpitaux Universitaires de Genève. Rediffusion de l'émission du 20.02.2013.

Par Maurice Doucas.

Allez dire à votre banquier que vous voulez rembourser votre hypothèque... Celui-ci s'empressera de vous en dissuader en vous rappelant l'intérêt fiscal d'un niveau d'endettement élevé. C'est que, curieusement, la très vertueuse Suisse, première de classe en matière de finances publiques, encourage l'endettement privé... Pire encore, elle le récompense fiscalement! Cette Suisse qui regarde avec une pointe de suffisance la déconfiture financière des pays du sud de l'Europe, eh bien, cette Suisse est vice-championne du monde de l'endettement privé. La seule dette immobilière des ménages dépasse allégrement son produit intérieur brut. Seuls les Pays-Bas font moins bien.

"Any Road", George Harrison "Down in the street below, Divine Comedy

Présenté par Didier Duployer.

Réunie en conseil extraordinaire, l'Union européenne a pris mercredi des sanctions contre le pouvoir en Egypte, suite aux violences entre l'armée et les pro-Morsi. Il n'y aura toutefois pas de coupe drastique dans l'aide financière allouée à l'Egypte. Les ministres des Affaires étrangères ont choisi de suspendre uniquement des licences d'exportation de matériel sécuritaire et d'armes vers l'Egypte. Ces sanctions ont-elles une portée purement symbolique? L'interview de Bernardino Leon, représentant spécial de l'UE pour le sud de la Méditerranée.

Quels sont les grands enjeux politiques qui vont marquer la rentrée et nous accompagner ces prochains mois? Qui en sont les acteurs clés? Décryptage tout au long de cette semaine. Ce jeudi matin, on se penche sur l'armée. Dès la semaine prochaine, la commission de la sécurité du Conseil national dira si elle accepte l'achat de Gripen. Ueli Maurer doit arriver avec de nouvelles informations, mais les débats s'annoncent houleux. Autre défi pour le ministre de la Défense, la votation du 22 septembre sur l'initiative qui propose la fin de l'obligation de servir. C'est la première fois qu'Ueli Maurer fait campagne comme conseiller fédéral. Par Vincent Bourquin.

Après plus de trois ans derrière les barreaux, le soldat américain Bradley Manning, coupable de la plus importante fuite de documents secrets de l'histoire des Etats-Unis, s'est vu infliger une peine de 35 ans de prison, mercredi, par une cour martiale. Cette peine, qui veut servir d'exemple pour tous les soldats qui envisageraient une fuite similaire, comme l'avait réclamé le gouvernement américain, met un point final à un procès-fleuve, ouvert le 3 juin après plus d'un an d'audiences préliminaires.

Mercredi, les principales places financières européennes ont clôturé dans le rouge, dans l'attente des fameuses "minutes" de la Réserve fédérale américaine. Cette dernière semble s'accorder sur une sortie progressive du programme de stimulation quantitatif de l'économie. L'analyse des tendances à l'ouverture avec Jean-Paul Jeckelmann, responsable de l'analyse financière et de la gestion à la banque Bonhôte.

Présenté par David Racana.

A six mois des Jeux olympiques d'hiver de Sotchi, la Russie est plus que jamais sous le feu des critiques. Les prises de position se multiplient pour dénoncer une récente loi, promulguée par Vladimir Poutine, qui punit la "propagande homosexuelle". La mobilisation s'organise face à ce que certains perçoivent comme une dérive homophobe. Lors des mondiaux d'athlétisme qui viennent de s'achever à Moscou, certains athlètes n'ont pas hésité à peindre leurs ongles couleur arc-en-ciel ou encore à dédier leurs médailles à leurs amis gays. Mais au-delà de ces initiatives personnelles, l'appel à un boycott des Jeux olympiques de Sotchi se fait de plus en plus pressant. Le boycott est une solution qui a déjà été utilisée dans le passé. Ainsi en 1980, lorsqu'une soixantaine de pays avait boycotté les jeux d'été qui justement se tenaient en Russie. Mais cette solution est jugée trop radicale aux yeux de certains. Plusieurs chefs d'Etat comme Barack Obama ou David Cameron ont rejeté cette option. Le Premier ministre britannique a expliqué, par exemple, qu'à ses yeux, "on peut mieux combattre les préjugés en participant plutôt qu'en boycottant les jeux". Cette perspective d'un boycott des Jeux olympiques est-elle une réponse légitime et efficace face à certaines dérives en matière de droits de l'homme? Débat entre Barbara Lanthemann, secrétaire générale de l'organisation suisse des lesbiennes et Laurent Clerc, ancien champion d'athlétisme et président de Starting-block, l'organe du PDC genevois destiné à la promotion et à la défense du sport.