Le Journal du matin

Présenté par David Racana.

Par Jean-François Moulin.

Suite et fin de la série consacrée au Valais et à ses perspectives en marge de la Lex Weber. Comment le canton s'apprête-t-il à surmonter la fin des résidences secondaires? Quelles pistes pour soutenir son économie? Par Raphaël Grand. Invité: Yvan Aymon, spécialiste en marques territoriales et président de Valais Excellence, un réseau d'entrepreneurs valaisans.

L’Entraide protestante propose, à l’occasion du week-end du réfugié qui se tiendra samedi et dimanche, un lexique pour clarifier la terminologie de l’asile. Ce lexique intervient une semaine après la votation sur l’asile. Par Gabrielle Desarzens.

Bien que de plus en plus rare, l’asphyxie néonatale compte parmi les complications les plus redoutées à la naissance. Le manque d’oxygène peut être mortel ou entraîner des séquelles neurologiques à long terme. Mais grâce à une nouvelle technique, les médecins ont maintenant 6h pour réagir et refroidir le corps du nouveau-né. Invitée: Anita Truttman, médecin-adjoint au Service de néonatalogie du CHUV.

Par Maurice Doucas.

78%: ce score sans précédent en faveur d'une loi sur l'asile a tout d'un plébiscite pour les plans du Conseil fédéral. Mais en creux, il dit bien plus: les Suisses veulent qu'on s'occupe avec fermeté de la question des migrations. Un signal très clair, un avertissement même, que les vainqueurs de dimanche ne devraient pas prendre à la légère. Car plusieurs votes très importants se profilent déjà: l'initiative Ecopop, qui veut limiter la croissance annuelle de la population due à l'immigration; le texte de l'UDC et ses contingents d'étrangers; et enfin l'extension de la libre-circulation des personnes à la Croatie. Les milieux économiques, la droite bourgeoise - PLR en tête - le Conseil fédéral sont déjà en ordre de marche. Pas question d'entraver la politique migratoire. Il en va de l'avenir de l'économie suisse. Mais au vu des 78% de dimanche, il faudra beaucoup de pédagogie et surtout des actes. Car la population a besoin d'être rassurée. La libre-circulation a aussi sa part d'ombre: pression sur les salaires, le logement, les transports. Il faut prouver que l'on punit la sous-enchère salariale, montrer que l'on va construire des habitations abordables et développer les infrastructures. Affirmer, comme le SECO et les partenaires sociaux cette semaine, que cette migration nourrit la croissance et démultiplie l’emploi, cela ne suffit plus. Même si c’est vrai. Le signal d'alarme de dimanche est puissant. Le délai est court. Mais il est urgent pour les défenseurs de ce marché du travail ouvert de développer un argumentaire qui tienne compte des préoccupations des citoyens. D'autant plus que le peuple suisse l'a démontré ces dernières années: il est de moins en moins timide face aux initiatives et ose désormais s'affranchir de la bonne parole de ses autorités.

5e Symphonie, dirigée par Daniel Barenboim, Beethoven, "Majâz", Trio Joubran "Falling down", Scarlett Johansson

Présenté par Didier Duployer.

Par Thibaut Schaller.

Une quinzaine de personnalités politiques françaises, ou proches de partis politiques, détiendraient des comptes non déclarés en Suisse. Pierre-Condamin Gerbier, employé de 2006 à 2010 de la banque suisse Reyl & Cie, confirme être intervenu pour son établissement sur les dossiers de personnalités politiques dont certaines seraient au gouvernement. L'ancien employé de la banque qui a abrité le compte suisse de l'ancien ministre français Jérôme Cahuzac s'est exprimé mercredi devant la commission d'enquête au Sénat français et jeudi en huis clos à l'Assemblée Nationale, dans le cadre du projet de loi de lutte contre la fraude fiscale. Interview du député socialiste, Yann Gallut, rapporteur du projet de loi.

A l'occasion de la matinale spéciale de mercredi dernier proposée par le Journal du matin en direct de Berne, en marge de cette fameuse Lex USA qui est âprement débattue aux chambres, les internautes ont beaucoup réagi sur internet à propos du poids à donner à cette loi. Même si tous les Suisses ne sont pas banquiers, "touche pas à ma banque" pourrait néanmoins parfaitement résumer ces réactions. Par Pierre Bavaud.

Cinquante millions d’Iraniens sont attendus aux urnes vendredi. Ils vont élire leur président au terme d’un processus strictement contrôlé par les autorités religieuses. Le vrai détenteur du pouvoir dans le pays restera le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei. Ce dernier appelle à une participation massive afin, dit-il, de "décourager les ennemis" de la République islamique. Ce pays en crise économique est soumis à un embargo pétrolier en raison de son programme nucléaire, mais reste un acteur régional incontournable. Pour en parler, Mohammad-Reza Djalili, professeur émérite de l’IHEID, grand spécialiste du pays qui vient de publier "100 questions sur l’Iran", aux éditions La Boétie.

Jeudi, les principales places financières européennes ont clôturé en ordre dispersé et proche de l'équilibre: les marchés restent chahutés. Invité: Mourtaza Asad, adjoint au Directeur des investissements de Société générale Private Banking pour la Suisse.

Présenté par Valérie Droux.

Rarement un médicament n'a autant divisé les médecins, parents, enseignants et aujourd'hui, les politiques. La Ritaline, prescrite pour traiter l'hyperactivité des enfants et adolescents, mais aussi de plus en plus d'adultes, a vu sa consommation exploser ces dernières années. Cette molécule à base d’amphétamines est pourtant loin de faire l'unanimité. Considérée comme un poison par certains, comme un véritable soulagement par d'autres, la Ritaline s'est retrouvée au coeur des discussions du Conseil national jeudi. Par 163 voix contre 10, les députés ont décidé de mieux encadrer l'utilisation de ce médicament. De son côté, le Conseil fédéral s'est engagé à rédiger un rapport sur la question pour 2014. Alors selon vous, diabolise-t-on cette fameuse Ritaline? Ou la banalise-t-on? En prescrivant ce médicament, les médecins cèdent-ils à la facilité? Ritaline: dope-t-on trop facilement nos enfants?