Le Journal du matin

Présenté par David Racana.

Par Jean-François Moulin.

Les hommes sont toujours moins nombreux à vouloir faire de l'enseignement. Le phénomène se vérifie particulièrement au niveau primaire: la proportion d'hommes y est passée de 60% en 1950 à 12% en 2012. C'est ce que montre une récente étude de la Haute école pédagogique de Zurich. Ce manque d'intérêt pour la profession d'instituteur explique également indirectement la pénurie d'enseignants qui guette actuellement la Suisse. Invité: Jacques Daniélou, président de la Société pédagogique vaudoise, membre du syndicat des enseignants romands.

En annonçant sa démission lundi, Benoît XVI bouleverse certains codes de l’Eglise catholique, dont la sacralisation de la fonction de pape. Depuis des siècles en effet, certains catholiques ont tendance à voir le pape un peu comme une personne sacrée, voir l’incarnation de Dieu sur terre. Les explications de Marie-Claude Cudry.

Hiver, neige, verglas: c’est avec peu d’assurance que nous arpentons les rues ces jours. Et malgré une démarche prudente, le risque de finir sur les fesses est bel est bien présent, puisqu’environ 30% des accidents dus aux chutes et faux pas se produisent pendant la saison hivernale. Mais pourquoi l’homme, ce bipède, tombe-t-il? Des chercheurs essaient de modéliser le phénomène. Invité: Kamiar Aminian, professeur à l’EPFL, directeur du Laboratoire de mesures et d’analyses des mouvements.

Par Maurice Doucas.

Un commentaire de Jacques Allaman. Le débat continue sur la page de la chronique.

"Argent trop cher", Téléphone "Voyage Voyage", Soap and Skin (reprise de Desireless) "Never let me down again", Sylvain Chauveau (reprise de Depeche Mode)

Présenté par Didier Duployer.

Swisscom a confié l'extension de son réseau de fibre optique nouvelle génération à un équipementier télécom chinois. Et pas n'importe lequel puisqu'il s'agit de Huawei, une entreprise que certains pays, comme les Etats-Unis, boycottent parce qu'ils la jugent trop proche du gouvernement chinois. Ce motif n'a pas effrayé Swisscom, puisque l'ex-régie fédérale a préféré l'entreprise chinoise au franco-américain Alcatel-Lucent. Est-ce un choix osé ou un choix logique? L'interview de Marc Laperrouza chargé de cours à l'Université de Lausanne, spécialiste de la Chine et des télécoms chinois.

Le scandale des lasagnes de la marque Findus, contenant de la viande de cheval alors qu'elles sont estampillées "bœuf", ébranle toute la filière viande, et ceci bien au-delà des frontières du Royaume-Uni. Mais au-delà de la problématique économique, ce scandale n'est-il pas révélateur de notre obsession du contrôle? Invitée: Isabelle Raboud, ethnologue, directrice du musée Gruérien, ancienne conservatrice de l'Alimentarium à Vevey.

Dira-t-on de Benoît XVI qu’il a réussi sa sortie? En tout cas, l’annonce de son renoncement a clairement surpris tout le monde et presque fait l’unanimité. Ce pape que l’on disait austère, peu charismatique a pris une décision qui fait date. Faut-il y voir un signe de modernité et d’ouverture pour l’Eglise catholique? Est-ce une affirmation de l’humanité essentielle du pape, qui comme chacun peut décider de se retirer des affaires? Jacques de Coulon, philosophe, proviseur du Collège Saint-Michel à Fribourg et auteur notamment de "L’art de l’étonnement" et "Les méditations du bonheur" aux éditions Payot, s'exprime sur cette démission.

Lundi, les principales places financières européennes ont vécu une journée en demi-teinte: globalement stables, mais en recul sur les marchés du sud de l'Europe. Comment expliquer ce regain de pression sur l'Espagne, l'Italie, ou encore la Grèce? L'interview de Catherine Reichlin, responsable du Conseil obligataire à la banque Mirabaud.

Présenté par Valérie Droux.

"Heureux comme un pape": comme l'indique l'expression, on pensait qu'il ne pouvait exister de plus grand bonheur pour un ecclésiastique que d'exercer la plus haute autorité de l’Eglise catholique. Et pourtant, Benoît XVI a créé la surprise en annonçant sa démission lundi matin: une première dans l'histoire de l'Eglise moderne. En cause: son "âge avancé", 85 ans, qui ne lui donne "plus les forces" pour la diriger. Certes, la démission est officiellement autorisée par l'Eglise, en 1294, Célestin V avait abdiqué juste après avoir été sacré, mais on s’était habitués à ce que les papes restent papes jusqu’à leur dernier souffle. Benoît XVI brise ici un tabou. Il s'agit d'une preuve de sagesse selon certains, un manque d'engagement selon d'autres. Un pape qui démissionne, est-ce moderne ou subversif?