L'invité de la rédaction
Les syndicats s'opposent à un taux d'intérêt identiques pour les entreprises multinationales et les entreprises suisses. Ils renoncent à s'appuyer sur ces bénéfices pour réclamer des hausses de salaire. Au lendemain de l'accord qui met un terme au conflit fiscal entre l'Europe et la Suisse, et après le vote du 9 février qui met un cadre aux accords de libre circulation, comment les syndicats comptent-ils négocier les salaires? Sur quels leviers s'appuyer? Alessandro Pelizzari est président de la Communauté genevoise d'action syndicale (CGAS), secrétaire régional du syndicat UNIA.