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Elu au Saint-Siège le 19 avril 2005 alors qu'il avait déjà 78 ans - vingt de plus que Jean Paul II lors de son élection -, Benoît XVI a été applaudi par les catholiques les plus conservateurs, ravis de le voir réaffirmer l'identité traditionnelle des catholiques. Ses détracteurs lui ont reproché de revenir en arrière et de bloquer certaines réformes, mais aussi de mettre à mal le dialogue avec l'islam, les juifs et les autres chrétiens. Contre l'avis de certains, notamment dans son Allemagne natale, il n'a eu de cesse d'affirmer que l'Eglise ne peut changer au gré des évolutions sociales. Bilan de ce pontificat que de nombreux observateurs ont annoncé - dès le début - comme un pontificat de transition. Avec la participation de Monseigneur Charles Morerod, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg, Albert Longchamp, père jésuite, rédacteur en chef de la revue Choisir, Antoine Marie Izoard, directeur de l'agence de presse catholique I-MEDIA, Line Dépraz, membre du Conseil synodal de l'Eglise évangélique réformée vaudoise, et Bernard Litzler, directeur du Centre catholique radio-tv à Lausanne.

"Pour gouverner la barque de saint Pierre et annoncer l'Evangile, la vigueur du corps et de l'esprit est aussi nécessaire, vigueur qui, ces derniers mois, s'est amoindrie en moi d'une telle manière que je dois reconnaître mon incapacité à bien administrer le ministère qui m'a été confié": ce sont les mots de Benoît XVI, ce lundi matin, lors d'un consistoire. Le pape a annoncé sa démission pour le 28 février. D'ici là, Benoît XVI assumera l'ensemble de ses charges. Il séjournera ensuite dans la résidence d'été des papes à Castelgandolfo avant de se retirer dans un monastère à Rome, a déclaré le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi. Par la correspondante de RTSinfo à Rome, Natacha Etter, avec la participation d'Agostino Paravicini, professeur d'histoire médiévale à l'Université de Lausanne, Christian Terras, fondateur de la revue Golias, et Monseigneur Charles Morerod, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg.

Le pape démissionnaire ne participera pas au conclave qui élira son successeur. L'Eglise catholique attend un nouveau pape d'ici fin mars, elle espère même que le conclave aboutira avant le début de la Semaine sainte, le 24 mars, temps fort du calendrier catholique qui mène aux célébrations de Pâques marquant la mort et la résurrection du Christ. Mais qui sera le successeur de Benoît XVI? Quel pourrait être son origine, son profil? Avec la participation d'Agostino Paravicini, professeur d'histoire médiévale à l'Université de Lausanne, Christian Terras, fondateur de la revue Golias, Monseigneur Charles Morerod, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg, Albert Longchamp, père jésuite, rédacteur en chef de la revue Choisir, Line Dépraz, membre de Conseil synodal de l'Eglise réformée vaudoise, et Bernard Litzler, journaliste, directeur du Centre catholique radio-tv à Lausanne.

Le gouvernement renonce une nouvelle fois à rencontrer le dalaï lama. Le leader spirituel tibétain, qui sera de passage en Suisse en avril prochain, sera reçu par la présidente du Conseil national, mais pas par un conseiller fédéral. Le dernier ministre à avoir dialogué en tête à tête avec le dalaï lama était le Valaisan Pascal Couchepin, en 2005 à Zurich. Or cette fois-ci, le Conseil fédéral ne se réfugie pas derrière un agenda surchargé pour décliner la rencontre, mais avance un argument diplomatique. L'analyse de Stéphane Deleury.

"La loi générera une chienlit pire que celle de l'initiative Weber." Ce sont les propos que Philippe Leuba a tenus ce lundi dans le quotidien 24 Heures. Le conseiller d'Etat PLR vaudois fait référence à la Loi sur l'aménagement du territoire (LAT), sur laquelle le peuple suisse est appelé à se prononce le 3 mars prochain. Est-ce le signe d'une division au sein de l'exécutif cantonal? Les interviews de Philippe Leuba, conseiller d'Etat vaudois en charge du Département de l'économie et des sports, et de Vassilis Venizelos, chef du groupe Verts au Grand Conseil vaudois.

L'affaire des lasagnes de la marque Findus, annonçant sur l'emballage contenir de la viande de bœuf alors qu'il s'agissait de cheval, prend une ampleur internationale. Après le retrait du produit des rayons des supermarchés européens se pose la question de la traçabilité des matières premières. Le libre-échange favorise-t-il la complexité des circuits de commercialisation? Comment contrôler un marché de matières premières sans frontières? Débat entre José Bové, député écologiste européen, et Stéphane Garelli, économiste et professeur à l'IMD à Lausanne.

L'ancien conseiller d'état PDC Philippe Joye a annoncé dimanche sur Léman Bleu qu'il quittait la famille démocrate-chrétienne pour rejoindre les rangs du Mouvement des citoyens genevois (MCG). Réaction de Luc Barthassat, conseiller national PDC genevois.