Le sommaire de l’émission
- Émission entière
- Collectionner est un artLe musée de l’Ariana de Genève présente un florilège de la collection de céramiques contemporaines de Frank Nievergelt. Historien de l’art, amoureux des belles choses et passionné par la céramique contemporaine, Frank Nievergelt a réuni en quarante ans une collection exceptionnelle des plus reconnus (et parfois plus confidentiels) céramistes suisse et étrangers. Un parcours de collectionneur attentif aussi aux artistes et à l’amitié. Les oeuvres présentes à l’Ariana sont à la fois éclairantes sur les trois dernières décennies du 20e siècle, attirantes par leurs qualités plastiques et vivifiantes dans leur diversités éclectiques.
À voir jusqu’au 25 septembre 2016. Par Nicolas Pahlisch - "À corps perdu" au Club 44 à La Chaux-de-Fonds"À corps perdu" est le projet photographique de Gabriele Chirienti. Gabriele Chirienti est né en 1974 dans le Nord-Est de la France et a grandi dans le Sud de l’Italie. Il est établi à Neuchâtel depuis 1988. L’entrée dans cette série de clichés noir/blanc réalisés par le photographe neuchâtelois Gabriele Chirienti, se fait au départ par le judas de son iPhone 4S. L’artiste fait de cet appareil urbain, possédé de presque tous, une fenêtre sur cour qui ouvre un accès sur l’intimité. Une seconde série de photos, tirée d’un appareil numérique, cette fois-ci, révèle une galerie de femmes sans têtes. Nues. Les clichés révèlent la vie qui fait son travail, creuse, use, taille et même sculpte la chair. Dans la posture, les mains se tordent, la peau se plie et se plisse. Le corps malmené, dérangé, est saisi dans toute sa brutalité. Sans fard, sans filtre. Vernissage le 3 mai 2016, à voir jusqu’au 23 juin 2016.
Rencontre avec Gabriele Chirienti. - Frankenstein, deux cents ans de hantise (2/5)Dans la soirée du 15 juin 1816 à la villa Diodati à Cologny, sur proposition de leur ami Lord Byron, Mary Shelley et trois autres artistes dont son futur mari Percy Shelley, se lançaient dans la rédaction de "récits de fantômes", en vogue à l’époque.
La jeune Anglaise de dix-huit ans imagina les aventures du savant Victor Frankenstein, né à Genève, et de sa créature maléfique qui se retourna contre son créateur. Une fiction prométhéenne de notre modernité.
L'électricité galvanique:
Mary Shelley s'est largement inspirée des spectacles que certains savants, dont Aldini en Italie, offraient en public en cherchant à réanimer des cadavres de condamnés à mort au moyen de décharges électriques. De son voyage en Allemagne, elle ramena également le château des Frankenstein, noble famille, perchée dès le 13e siècle sur un nid d'aigle.
Par Christian Ciocca