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Richard Strauss, le chevalier énigmatique XVII (3/5)

Quinze opéras, plus de 200 lieder, une dizaine de poèmes symphoniques, des concertos et une musique de chambre non négligeable: avec un musicien de cette envergure, nous nous embarquons pour une traversée de longue durée. Bienvenue à bord!

Les années 1942-1943: Capriccio, le second concerto pour cor et une pièce pour cuivres en remerciement à la ville de Vienne qui lui décerne le Prix Beethoven. Le tout sur fond de guerre, mais aussi de tracasseries et autres vexations infligées par lʹadministration nazie au vieux compositeur. Et tout dʹabord un détour par Schubert. En 1826, Schubert offre une valse à un certain Léopold Kupelwieser pour son mariage. Une ligne très simple en sol majeur que, cent dix-sept ans plus tard, une lointaine descendante de Kupelwieser montre à Strauss. Celui-ci, probablement séduit par la tournure "straussienne" de la mélodie, la dote dʹun accompagnement et ajoute la citation de la valse du Chevalier à la rose. Le lien est ainsi tissé entre deux compositeurs que lʹon croirait plus éloignés lʹun de lʹautre...
Richard Strauss, le chevalier énigmatique XVII (3/5)