"Le bilan s'est alourdi. On dénombre désormais 5 décédés", a annoncé la préfecture des Pyrénées-Orientales.
Cet accident, qui a eu lieu dans le village de Millas, près de la frontière espagnole, a également fait une vingtaine de blessés dont plusieurs graves.
L'accident le plus grave depuis 1982
L'autobus scolaire, qui transportait une vingtaine d'adolescents d'un collège de Millas, âgés de 13 à 17 ans, a été percuté à un passage à niveau jeudi après-midi et a été littéralement coupé en deux.
La collision est l'un des accidents les plus graves survenus lors d'un transport d'enfants depuis le drame de Beaune (est) en 1982 (53 morts dont 44 enfants).
L'identification des victimes de la collision est terminée et les familles informées, ont annoncé les autorités. Toutes n'avaient pas pu être identifiées jeudi en raison de l'extrême violence du choc, les autorités parlant de "véritables scènes de guerre".
afp/jc
Les barrières du passage à niveau en question
Défaillance technique ou erreur humaine? Rien n'est tranché, mais l'enquête a progressé vendredi au lendemain du drame.
Des témoignages recueillis évoquent "très majoritairement" des "barrières (du passage à niveau) fermées", a indiqué le procureur de la République de Marseille qui s'est saisi de l'enquête via son pôle spécialisé dans les accidents collectifs. Mais tous les témoins n'ont pas été entendus, a précisé Xavier Tarrabeux.
De son côté, l'employeur de la conductrice du car scolaire, Christian Faur, a affirmé que son employée avait "traversé en toute confiance et en toute sérénité le passage à niveau, barrières ouvertes et feu clignotant éteint".