Deux projets de loi ont été débattus au Grand Conseil: une hausse ponctuelle de la subvention et une augmentation sur la durée. Malgré l'opposition de la droite, c'est ce second projet qui a eu grâce de justesse aux yeux du Parlement.
Une coalition socialiste, Ensemble à gauche et MCG est à l'origine du projet. Celle-ci voulait une compensation automatique, c'est-à-dire toute baisse des tarifs est compensée par une hausse de la subvention pour éviter une dégradation de l'offre.
Des économies à trouver
Le projet adopté est le plus douloureux pour les finances publiques, puisqu'il faudra trouver les millions qui seront nécessaires au maintien de l'offre des transports publics, telle qu'elle était proposée en 2014, c'est-à-dire une offre plus importante que ce qu'elle n'est actuellement puisque les prestations ont baissé d'environ 6% en 3 ans.
Ce sont donc bien des arbitrages budgétaires qu'il faudra faire pour pouvoir réinjecter de l'argent aux TPG, car la baisse des tarifs n'a pas amené l'augmentation de fréquentation escomptée.
Sylvie Belzer/lan