Publié

Ni expulsions massives ni recours à l'armée, promet Washington

La crise américano-mexicaine s'adoucit d'un cran
La crise américano-mexicaine s'adoucit d'un cran / L'actu en vidéo / 2 min. / le 24 février 2017
Il n'y aura "pas d'expulsions massives" de clandestins des Etats-Unis et l'armée ne serait pas utilisée contre eux, ont promis jeudi deux ministres de Donald Trump au Mexique, pays avec lequel les relations sont tendues.

Devant les médias, le secrétaire d'Etat Rex Tillerson et le secrétaire à la Sécurité intérieure John Kelly, en visite officielle à Mexico, et leurs homologues mexicains ont transmis un message rassurant, alors que clandestins et commerce transfrontalier provoquent une crise diplomatique entre les deux pays.

"Soyons très, très clairs. Il n'y aura pas d'expulsions massives" a assuré John Kelly, ajoutant que les Etats-Unis ne feraient "pas usage de l'armée en matière migratoire".

Relation avec le Mexique malmenée par Trump

La venue des ministres à Mexico vise à améliorer la relation bilatérale, malmenée notamment par le projet de mur à la frontière de Donald Trump et ses propos cinglants sur les clandestins mexicains, qualifiés de "violeurs" et de "délinquants" durant sa campagne.

Quelques heures plus tôt, le président américain avait déclaré depuis la Maison Blanche que les efforts engagés par son administration pour expulser certains immigrés clandestins des Etats-Unis étaient "une opération militaire".

afp/ctr

Publié

Trump veut étoffer l'arsenal nucléaire américain

Les Etats-Unis doivent se placer "en tête du peloton" des puissances nucléaires et devront pour cela étoffer leur arsenal, a déclaré jeudi le président américain, Donald Trump, lors d'un entretien accordé à Reuters.

Evoquant pour la première fois la question nucléaire depuis son investiture le 20 janvier, Donald Trump a estimé que les capacités nucléaires militaires américaines accusaient un retard.

"Personne, moi le premier, n'aimerait voir (...) quelqu'un posséder des armes nucléaires mais nous n'allons pas rester à la traîne derrière un autre pays, même un pays ami", a-t-il dit.