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Le candidat écologiste à la présidentielle française retire sa candidature

Yannick Jadot a un important passé associatif, notamment dans l'humanitaire. Il est un personnage consensuel, adepte d'une écologie pragmatique. [AFP - ALAIN JOCARD]
Yannick Jadot, le candidat écologiste à la présidentielle française se retire / Le Journal du matin / 1 min. / le 24 février 2017
Le candidat écologiste à l'élection présidentielle en France, Yannick Jadot, a annoncé jeudi qu'il retirait sa candidature et il a apporté son soutien au candidat socialiste, Benoît Hamon, avec qui un "accord" a été scellé.

Yannick Jadot a dit avoir pris sa décision en vertu de l'"accord formidable" négocié avec les socialistes, qui sera soumis d'ici dimanche à l'approbation des militants écologistes.

"Je retire ma candidature à l'élection présidentielle pour participer à une grande aventure", a-t-il dit lors du journal de 20 heures de France 2. "Je serai dans cette campagne donc je serai là tous les jours pour m'assurer que les engagements sont tenus", a-t-il ajouté.

Accord Verts-PS

Interrogé sur le contenu de l'accord Verts-PS, Yannick Jadot a évoqué une "sortie du nucléaire en 25 ans", l'abandon du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) et l'introduction d'une dose de proportionnelle aux élections pour "revitaliser la démocratie, redonner la pouvoir aux citoyens".

Le désormais ex-candidat écologiste a invité le représentant de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, à l'imiter en se retirant lui aussi de la course à l'Elysée.

Reuters/ctr

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Jean-Luc Mélenchon prêt à reparler avec Benoît Hamon

Le candidat de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, s'est montré jusqu'ici fermé à l'idée d'un retrait de sa candidature à l'élection présidentielle, malgré une amorce de dialogue avec Benoît Hamon.

Invité jeudi soir de l'Émission politique sur France 2, le candidat d'extrême gauche s'est dit prêt à reparler avec le dirigeant socialiste, affirmant ne "fermer aucune porte" à deux mois du premier tour de l'élection présidentielle.

Le candidat du PS et celui de La France insoumise sont quatrième et cinquième dans les intentions de vote au premier tour, mais premier ou deuxième si l'on additionne leurs scores.