Charles Bukowski

L'alcool, les jambes des femmes, la vie, la mort. [RTS]
  • Littérature étrangère
  • Vidéo 28 min.

23 mai 1986

Visiteurs du soir

Vieux dégueulasse, poète imprécateur, ivrogne tonitruant, fornicateur sans état d'âme, peintre de l'enfer et du grotesque, tels sont les qualificatifs qui ont affublé Charles Bukowski.

Ecrivain «culte» plus aimé en Europe que dans son pays, les Etats-Unis, Bukowski est surtout connu pour ses frasques alors que rien ne vaut la lecture de son oeuvre qui a influencé les jeunes auteurs américains et les cinéastes.

En 1986, la TSR diffusait ce portrait de l'écrivain californien, filmé dans son élément, le Los Angeles des laissés-pour-compte, des strip-teaseuses et des prostituées. Un document exceptionnel, une demi-heure aux côtés d'un grand écrivain américain, quel luxe!

En 1978, Bernard Pivot a dû expulser Charles Bukowski du plateau d'Apostrophes. Il était ivre et n'arrêtait pas de caresser la cuisse de sa voisine… Quelques années plus tard «Buk» déclinait une invitation au festival de Cannes parce qu'elle l'obligerait à priver ses chats de ses bons soins.

Au-delà de ces anecdotes, c'est surtout par le film de Barbet Schroeder Barfly en 1987 que beaucoup d'entre nous firent la connaissance de l'écrivain américain.

En 1981 déjà, Marco Ferreri avait tenté d'adapter en 1981 à l'écran Les contes de la folie ordinaire. De ce film reste surtout l'apparition fugace d'Ornella Mutti, égarée dans la nuit californienne.